Ouais, y'a aussi ce modèle de lettre que vous pouvez envoyer à votre député ...
N'hésitez pas, on le paye pour ça !!!...
Monsieur le Député...,
Les loisirs «verts» sont parfois contestés. Dans une société démocratique où l'intolérance doit être rejetée, les randonneurs motorisés sont trop souvent victime d'un ostracisme injustifiable. S'il convient de réprimer les éventuels excès d'une minorité, il est tout à fait illégitime de désigner comme responsable de tous les maux la majorité des randonneurs. D'autant plus que les critiques qui nous sont adressées sont infondées scientifiquement, ou alors elles généralisent à l'extrême des situations ponctuelles. Nous sommes souvent victimes de la confusion et de l'ignorance, générateurs d'a priori et d'attitudes indignes de la République Française. Il convient donc de rétablir quelques vérités :
· Les chemins sont des voies de circulation et en aucun cas des espaces «naturels», même s’ils en traversent. Ils sont par nature destinés а la circulation. · Nous ne causons pas de préjudices en ayant un comportement éthique. La faune et la flore soufrent de la modification des biotopes sur lesquels nos activités n'ont pas d'impacts. Aucune disparition d'espèce ne nous est imputée. · Mis à part quelques endroits restreints, la circulation dans les chemins est en général très loin de la saturation. Les conflits d'usages viennent la plupart du temps de personnes qui étendent leur droit légitime à la tranquillité à un champ qui dépasse largement leur domaine privé pour empiéter sur le domaine public. · L'impact économique de nos activités n'est pas négligeable, en particulier dans les zones rurales. Or la politique générale actuelle va dans le sens d'une disparition de nos activités. Si la circulation des motorisés ne subsiste que dans quelques secteurs, c'est tout le patrimoine des chemins qui disparaîtra. La conséquence ultime de la politique menée sera la mort économique et sociale des zones rurales.
Monsieur (Madame) le Député, je vous interpelle à propos de la politique menée par l’Etat et les administrations publiques, en particulier l’Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage. L’ensemble des mesures prises à notre encontre et les moyens déployés démontre une méconnaissance grave de nos activités et de leurs impacts. Ces mesures sont mêmes contraires à l’intérêt des territoires qui nous accueillent. Plus inquiétant encore, l’ONCFS se permet d’interpréter le droit, notamment en créant de toute pièce la notion de carrossabilité. Celle-ci relève d’une subjectivité incompatible avec le droit et ouvrant la porte à l’arbitraire. D’une manière générale, le niveau de formation des agents laisse à désirer, je tiens de nombreux exemples à votre disposition. Demandez simplement à un Procureur la proportion de verbalisations qui respectent le droit et la procédure et vous serez édifié. Je vous demande donc d’agir dans le sens du développement durable de nos territoires ruraux, pour une politique environnementale digne de ce nom et reposant sur des constations scientifiques et non pas des a priori.
En dernier ressort, aucune administration, aucune autorité, même publique, n’a de légitimité pour exiger des citoyens de restreindre l’usage de leur liberté quand son application demeure dans la sphère privée et concerne la jouissance d’un bien collectif dans son usage courant. En conséquence de quoi, lors des prochaines échéances électorales, nous saurons faire entendre nos voix à tous les niveaux. Loin de toute polémique, j'espère que nos arguments vous auront touchés et que vous en tiendrez compte dans votre rôle de législateur et d’élu. Je suis à votre disposition pour tout entretien que vous souhaiteriez avoir avec un représentant de nos activités.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Député, l'expression de mes salutations respectueuses.
....... Qu'est-ce que j'aimerais bien que mes enfants puissent randonner plus tard, librement .........
|