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Copié-collé du site TT INFO , assez sidérant comme histoire lors du championnat du monde motocross 250 1974 :
Pourquoi Falta ne sera pas champion du monde ?
La situation est relativement simple en ce jour du Grand Prix de Suisse, à Wohlen, dernière manche de la saison 250 cc 1974. Le Championnat est mené par le Tchèque Jaroslav Falta, et il bénéficie d’une avance théorique assez importante pour se permettre de ne finir que 2 eme des 2 manches restantes de la journée, pour remporter le titre de Champion du Monde de Motocross 250 cc.
Mais on remarque l’inscription de dernière minute de Victor Popenko, pilote Russe qui habituellement court en 500 cc, le matin même de l’épreuve finale. Celui-ci n ‘a pas participé aux essais en 250cc mais l’équipe Soviétique a insisté pour l’inscrire et le jury de la Fédération Internationale de Motocyclisme présent sur l’épreuve n’y a finalement vu aucune objection.
La première manche commence d’ ailleurs plutôt bien par un Holeshot de Falta qui part seul en tête, Gennady Moisseev, se retrouve même bon dernier de la manche jusqu’à ce que l’inévitable se produise. Le Tchèque se retrouve sur ses talons et c’est à ce moment que Moisseev connait un soudain retour de forme, bloquant Falta pendant 5 tours.
Il arrivera a doubler accompagné de Harry Everts et Halm, le trio revient dans le paquet de coureurs, y compris les autres membres de l’équipe Soviétique, Ribalchenko et Rulev. Si les 2 pilotes qui le précèdent passent les Russes sans encombre, il n’en va pas de même pour Falta, Le but de ces manœuvres est clair : empêcher le Tchécoslovaque de finir dans les premières places et le faire reculer le plus loin possible au classement. Livrant un combat de tous les instants contre ces chicanes mobiles, Falta finit quand même la 1 ère manche en 3 eme position, loin devant Moisseev, noyé dans le peloton. La deuxième manche sera décisive.
Pendant la pause, le Team Manager Tchécoslovaque, Hélicar cherche à rencontrer le Manager Soviétique, Sokolov, qui refuse de lui parler. Les pilotes soviétiques eux, parlent de faits de course habituels. Tous se taisent sauf un : Rulev qui va voir Hélicar en s’excusant de sa conduite et avouant que Sokolov leur a demandé de tout faire pour gagner.
La FIM, mise au courant par l’équipe Tchécoslovaque, ne fait rien, ne souhaitant même pas rencontrer le Team Manager de l’équipe Russe. Les rapports des Commissaires de course ne relatant aucun incident entre Falta et Moisseev. L’atmosphère entre Soviétiques et Tchécoslovaques devient électrique.
Départ de la deuxième manche Falta refait le Holeshot. Moisseev est 5 eme. Dés le 8 eme tour, doublant les attardés, le Tchèque retombe à nouveau sur le piège Russe, qui se referme cette fois avec encore plus de violence. Rybalchenko et Popenko vont jusqu’à lui indiquer de la main l’endroit de la piste où Falta peut les doubler pour mieux lui fermer la porte lorsque celui-ci s’y présente.
Le public réagit en sifflant les pilotes Russes et c’est le fameux T-bone de Popenko, une agression délibérée, non seulement Popenko, percute violemment et délibérément Falta en sortie de virage, le faisant chuter et sortir de la piste, mais en plus il essaye de le percuter, une fois le pilote Tchécoslovaque à terre. Le public présent sur les lieux, cette fois-ci réagit rapidement, jetant des pierres et sifflant copieusement les pilotes Soviétiques, la foule va même essayer de bloquer Popenko avant qu’il ne reprenne la piste. Les Mécanos et les Teams managers se rapprochent de la piste devant les stands dans le but de bloquer le chemin aux Soviétiques. Les pilotes eux-mêmes, y compris Gaston Rahier essayent de tasser Popenko devant les stands, dans le but de le faire rentrer de force. Finalement, on présente le drapeau noir à Rybalchenko et Rulev mais inexplicablement pas à Moisseev et Popenko. Celui-ci, écrasé sous les jets de pierres des spectateurs et hué par la foule y rentrera de lui-même.
Falta, après avoir retrouvé ses esprits, aidé par les spectateurs présents à remettre en marche reprend la course, à l’endroit où il en était sorti. Il est alors en état de grâce, les autres pilotes y compris Kenneth Andersson, Joël Robert, Gaston Rahier et Harry Everts, futurs et anciens Champions du Monde, ne faisant rien pour lui résister et la foule l’encourageant. Il termine les 40 minutes + 2 tours de la 2 eme manche à la première place. Il est LE Champion du Monde 250 cc 1974 !
Pas pour longtemps car le Team Manager Soviétique Sokolov, dépose réclamation pour ‘Départ Volé ‘ Le Jury de la FIM présent sur les lieux, accepte la réclamation puisque tous les pilotes l’ont fait et impute à Falta, une minute de pénalité. Une sanction qui n’est même pas prévue par le code sportif de la FIM à cette époque. Ce qui a pour effet de le faire reculer à la 7 eme place au Général. Moisseev, 5 eme dans la 2eme manche est Champion du Monde ! Le Team Manager Tchèque, Hélicar, dépose Contre-Réclamation ! Le jury FIM présent, écrasé sous les responsabilités se déclare incompétent et reporte l’étude de la contre réclamation Tchécoslovaque pendant le congrès d’automne de la FIM où elle sera étudiée en commission.
Pendant ce temps, le téléphone entre Moscou et Prague ROUGIT. L’URSS impose sa vision des choses et l’on demande à Hélicar de retirer sa contre-réclamation…et de choisir entre son job à la Fédé et sa présence au congrès FIM d’Automne 1974. A son pilote aussi d’ ailleurs : ‘pilote d’état’ ou ‘pilote de rien ‘ Bien entendu, Hélicar et Falta conserveront leur travail. Et la Fédération Tchécoslovaque de Motocyclisme retirera sa contre-réclamation.
C’est ainsi que la Fédération Internationale de Motocyclisme prit la décision la plus infamante de son histoire en conservant de pénalité imputée à Jaroslav Falta, qui ne sera jamais Champion du Monde.
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1 Dec 11 à 19:27 
pauvre gars 
, la FIM a bien ch** dans la colle ce jour-là 
.
, drôle d'époque