Salut,
 Je poste un copier/coller d'un article d'Info magazine ( édition Puy de Dome ) de cette semaine. Nous retrouvons Vincent " CHARBO ".
    Vincent  Charbonnier : atavisme et ambitions ATAVISME ? 
    Dur d'échapper, en tous cas, au syndrome de compétition lors-qu'on est le 
    neveu de Thierry Charbonnier, champion du monde d'enduro moto et acteur important 
    du Paris- Dakar. Et aussi, fils de Michel, pilote de rallye ou rugbyman à 
    ses heures. Autre génération, autre parcours. 
    Mais  passion commune : Vincent Charbonnier, à son tour, a pris le chemin des pistes.<br>
    Et à 23 ans, le voilà embarqué sur une belle trajectoire. " Entre mon oncle 
    et mon père, j'ai évidemment baigné dans une atmosphère très mécanique. Et 
    dès l'âge de 6 ou 7 ans, j'ai appris à rouler en moto. 
    Il m'a toutefois fallu attendre mes 14 ans pour débuter en compétition " explique- t- il. C'est par 
    le biais du moto-cross qu'il prend donc son élan. Une discipline qui lui permet 
    de prouver des qualités mais où il connaît aussi des coups durs, des blessures, 
    en particulier. " J'ai décidé de stopper au moins partiellement le cross en 
    2006 pour me consacrer à l'enduro… " Une saison prometteuse L'enduro ? Un 
    mixte de plusieurs disciplines : le cross, bien-sûr, mais aussi le trial, 
    au travers de zones de franchissements difficiles, et puis l'endurance puisque 
    les manches se déroulent sur deux jours avec des boucles d'environ 80 kilomètres. 
    Le tout disputé au beau milieu de la nature et de paysages souvent magnifiques.<br>
    C'est dans cette discipline champêtre et très technique que Thierry Charbonnier 
    a remporté ses plus beaux galons… Vincent, pour sa part, compte deux saisons 
    à son actif. Après une première année d'apprentissage (3e du championnat " 
    national "), il a franchi un palier en 2007 en intégrant le championnat de 
    France " élite ". " Le niveau y est excellent. Et l'on y affronte une dizaine 
    de pilotes disposant de matériel d'usine " explique- t-il. Au guidon de sa 
    KTM 450, mais limité par son statut de privé, Charbonnier a réussi à intégrer 
    le " top 8 ", battant au passage quelques concurrents mieux lotis.<br>
    Parallèlement, le Clermontois s'est aussi frotté au gratin européen dans un 
    championnat " junior " réservé aux moins de 23 ans. " Avant la dernière manche, 
    j'occupais la 3e place. 
    Le jour de la course, je me suis, hélas, fracturé 
    la main et ai du déclarer forfait " précise- t-il. Finalement 4e du championnat, 
    Vincent a tout de même réalisé une fructueuse campagne. Il s'est même essayé 
    en championnat du monde (catégorie junior), prenant à l'occasion une prometteuse 
    13e place. Grimper dans la hiérarchie Jusque- là soutenu par " Techno Motos 
    " et " Dafy Moto ", le pilote auvergnat es-père disposer d'un guidon usine 
    en 2009. " Je bénéficie de quelques contacts intéres-sants. Pour l'heure, 
    rien n'est signé ; peut- être les choses vont- elles se débloquer dans les 
    semaines qui viennent ? "  En 2009, également, Vincent Charbonnier débutera un " job "   de         préparateur 
    de commandes. 
    Un métier qui ne l'empêchera pas de consacrer ses fins de semaines 
    à la compétition et lui donnera une plus grande autonomie financière. " Jusque 
    là, mes parents m'ont beaucoup aidé " avoue- t-il.
    Son programme 2009 ressemblera  à s'y méprendre à sa précédente campagne. Néanmoins, c'est   au sein de la catégorie 
    senior qu'il disputera le championnat d'Europe. 
    Quels seront donc ses objectifs ? " Je viserai une place sur le podium en 
    championnat d'Europe et pourquoi pas le titre… Dans la compétition française, 
    une place dans les cinq premiers me donnerait satisfaction… " Le neveu de 
    Thierry Charbonnier prend donc la relève, avec l'ambition de se faire un prénom 
    le plus rapidement possible. " Mon oncle a évidemment des relations dans le 
    milieu ; cela m'aide un peu. Mais surtout, il me dispense de précieux conseils 
    sur le plan technique et relationnel… ". Toutefois, au bout du compte, c'est 
    évidemment à lui, à lui seul, de faire ses preuves lorsque sonne l'heure de 
    la compétition… 
  ( article paru dans Info magazine du 24/11/2008 )
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